Il se dit ceci également sur ce saint
Georges est un saint totalement légendaire, dont l'existence est mise en doute dès le Ve siècle. Né en Orient, son culte est toujours resté vivace en Grèce et en Russie. Les croisades contribuèrent à le diffuser en Occident, où Georges devint un des saints patrons de Gênes, Venise et Barcelone, puis celui de l'ordre Teutonique et le saint national de l'Angleterre (il remplace dans ce rôle Édouard le Confesseur). En outre, saint Georges est, dans toute la chrétienté, le patron des chevaliers.
Né en Cappadoce de parents chrétiens, Georges, officier dans l'armée romaine, traverse un jour une ville terrorisée par un redoutable dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort. Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Georges engage avec le dragon un combat acharné ; avec l'aide du Christ, il finit par triompher. La princesse est délivrée et, selon certaines versions, dont celle de la Légende dorée, le dragon, seulement blessé, lui reste désormais attaché comme un chien fidèle.
Plus tard, Georges est victime des persécutions antichrétiennes de l'empereur Dioclétien. Il subit en Palestine un martyre effroyable : livré à de nombreux supplices (brûlé, ébouillanté, broyé sous une roue, etc.), il survit miraculeusement et finit par être décapité.
Ou encore ceci :Saint Georges était le protecteur des voyageurs et des pèlerins, notamment de ceux qui se rendaient vers Saint-Jacques de Compostelle. Le récit légendaire fait de lui un officier, chrétien, de l’armée romaine. Vers 300 de notre ère, en Libye, un dragon terrorise les habitants d’une ville (Silène ?). Pour se garantir de sa mortelle haleine, les habitants devaient lui apporter chaque jour deux brebis à dévorer, mais il advint rapidement que les brebis vinrent à manquer et que l'on fut obligé de lui donner d'abord les garçons, puis les filles. Un jour, il ne resta plus que la fille du roi. Georges qui passait par là et la voyant pleurer, lui demanda ce qu'elle avait. Pendant qu'ils parlaient, le dragon s'approcha. Georges saute de son cheval, recommande son âme à Dieu, et court sur le dragon qu'il perce de sa lance. Après ce miracle, La ville se convertit au christianisme.
Personnifiant l'idéal chevaleresque, saint Georges est représenté à cheval (souvent sur un cheval blanc), en armure, portant un écu et une bannière d'argent à la croix de gueules. Cette bannière blanche à croix rouge, qui fut celle des croisés, devient le drapeau national de l'Angleterre.
Le combat de Georges contre le dragon est un sujet très souvent représenté, surtout à partir du XIIIe siècle. Il symbolise la victoire de la Foi sur le Mal. Georges tient une lance (plus rarement une épée) et terrasse le monstre.
Amitiés